Quelles sont les contre-indications ?

En premier lieu, le traitement ostéopathique ne peut être pratiqué sans le consentement du patient. L’ostéopathe a l’obligation d’informer son patient sur les soins qu’il va prodiguer et sur les risques propres aux manipulations qu’il va effectuer.

Les contre-indications sont nombreuses et diverses. Elles peuvent être rattachées au type de maladie, à la situation clinique, à l’état général du patient ou aux techniques ostéopathiques directes ou indirectes.
Il existe :

  • des contre-indications absolues : le traitement ostéopathique ne doit pas être pratiqué
  • des contre-indications relatives : les manœuvres ostéopathiques sont réalisables avec prudence. La compétence, la rigueur professionnelle de l’ostéopathe ainsi que la connaissance de ses propres limites sont alors indispensables.

Exemples de contre-indications relatives au traitement ostéopathique

  • La grossesse est une contre-indication relative. Il existe des techniques spécifiques qui permettent de traiter la patiente pendant sa grossesse sans faire courir de risque à son enfant.
  • Les poussées inflammatoires de rhumatisme ou d’arthrose sont des contre-indications absolues. Cependant, en dehors des poussées, l’ostéopathe peut pratiquer certains gestes pour apporter un confort articulaire et musculaire au patient.

Exemples de contre-indications absolues au traitement ostéopathique

Impossibilité pour l’ostéopathe de déterminer la qualité des tissus du patient.

Les situations d’urgence :

  • les fractures, les luxations, les entorses graves, les traumatismes crâniens…
  • les AVC, les infarctus, l’appendicite, les hémorragies….
  • les infections et tumeurs osseuses, l’ostéoporose sévère.

 

Par ailleurs, l’ostéopathie ne peut pas prendre en charge, en tant que traitement curatif, des maladies graves comme :

  • la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques
  • les maladies infectieuses, les cancers, les maladies génétiques
  • les maladies psychiatriques (dépression, autisme)
  • les maladies inflammatoires en phase aiguë.